Loropetalum chinensis
Assez peu connu, le loropetalum de Chine est un arbuste très décoratif toute l’année, de la même famille que les hamamélis. Son feuillage persistant et son port étalé sont très élégants, mais c’est surtout son étonnante floraison en fin d’hiver ou au début du printemps qui le rend particulièrement séduisant.
Moyennement rustique
La résistance au froid des jeunes sujets est limitée, elle ne dépasse pas –5 à –7°C. Une protection hivernale (paillage, voile d'hivernage) peut être utile. S’il est abrité par un mur qui le protège des vents froids et desséchants qu’il redoute, il peut supporter des gelées de –12°C, voire moins s'il est palissé.
Arbuste à fleurs printanières conservant un feuillage décoratif ensuite, le loropetalum a de beaux atouts pour convaincre. Présenté comme une nouveauté, il surfe sur la tendance des petits jardins urbains qu’il anime de ses harmonies colorées.
Loropetalum chinense s'utilise à merveille en isolé, et s'intègre dans les haies libres à vocation ornementale. Selon le port de la variété, il sera mieux en fond (2 à 3 m de hauteur) ou au premier plan (1 à 1,50 m de hauteur) si la haie s'organise sur deux lignes de plantation. Les variétés naines sont parfois utilisées en association avec des vivaces dans les mixed-borders. Elles peuvent aussi servir de couvre-sol arbustif.
A consulter sur le site - Variétés de Loropetalum
Une espèce est proposée à la vente, ainsi que ses variétés et hybrides. Botaniquement, il existe deux sous-espèces dont chacune a donné des variétés, mais la dénomination sur les étiquettes ne va pas jusqu’à cette précision. On trouvera donc l’indication de Loropetalum chinense suivie seulement du nom de la variété.
Conseils écologiques
Loropetalum chinense préfère les terres à tendance acide, n’essayez pas de l’adopter si le sol de votre jardin est calcaire. Si vous le désirez tout de même, cultivez-le en pot pour créer une animation au fond d’une allée, au coin de la terrasse ou le long de la maison.